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Deux ou trois boutons

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Voici une des questions les plus récurrentes du métier de tailleur, veston deux ou trois boutons ? Elle se pose invariablement lorsque vient le moment de choisir la forme générale de la veste que l’on commande. Et elle est moins évidente qu’il n’y parait. Beaucoup de messieurs butent sur celle-ci. Car cette question renvoie à une idée de style. Cette forme particulière, que va-t-elle dire de moi ?

Évidemment, la première des options est de regarder l’anatomie générale de la personne. Si vous êtes petit, fuyez le trois boutons, c’est la logique même. Mais une logique qui n’a pas toujours eu cours. Un de mes vieux clients, qui a toute sa vie été chez le même tailleur et qui est pourtant assez petit et corpulent, ne veut que du trois boutons. Son ancien tailleur lui avait dit que c’était comme ça qu’il fallait s’habiller, et que sur lui, c’est idéal et mieux que le deux boutons qui le tasserait… Je m’interroge encore. Que voulez-vous, on ne peut lutter contre les habitudes.

2 ou 3 boutonsLa mode après. Celle-ci est au deux boutons ces temps-ci et depuis un petit moment déjà. Lorsque j’avais interviewé Camps De Luca à ce propos l’été dernier, il m’avait été dit que le deux boutons était maintenant ultra majoritaire dans les commandes. A tel point qu’il n’y avait plus de trois boutons en production. Un signe.

Est-ce une question d’ouverture, d’échancrure, pour montrer plus de cravate par exemple ? Peut-être. Seulement, le costume croisé – à la mode également – ne permet pas une profonde échancrure, du fait de la croisure assez haut. Pour ma part, j’aime les deux, sans distinction. J’ai seulement remarqué que les trois boutons vieillissaient un peu moins bien, présentant notamment des drapés sur la poitrine, du fait du non-boutonnage du haut. Mais ce dernier habille plus. Son côté plus refermé est plein de discrétion, à l’inverse du deux boutons, plus démonstratif. C’est donc surtout une question d’attitude personnelle, et de moment. Notons qu’une veste trois boutons, l’hiver, tient plus chaud.

Enfin, par le petit schéma ci-dessous, étudions les différents trois boutons que l’on peut rencontrer dans le commerce ou chez les tailleurs :

3 boutons

  • A : le trois boutons classique. Le revers ne commence qu’après le dernier bouton. Il ‘roule’ donc un peu plus haut que le bouton, avec une revers plutôt court.
  • B : le trois boutons, à l’italienne. Le revers commence au dernier bouton, ou à peine avant. L’entrainement du revers et son ‘roulé’ ne peu se développer si vous fermez le dernier bouton. Mais si vous le laissez ouvert (un classique de nos jours), le roulant de revers s’exprime bien, à mi-chemin entre un deux et un trois boutons. Ceci dit, du point de vue des tailleurs parisiens avec qui j’en ai discuté, un revers qui roule de cette manière (c’est à dire sur le bouton) est mal conçu. C’est donc le signe, d’un point de vue parisien d’une mal façon, ce que nierait un tailleur italien !
  • C : le revers américain. Il s’agit en fait d’un véritable deux boutons. La troisième, fausse boutonnière, est exécutée dans le revers, sur l’envers, enfin l’endroit du coup.

Et vous, quel est le vôtre ? Bonne semaine, Julien Scavini

 



Et le ‘un bouton’ alors?

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Et oui, comme soulevé dans les commentaires de l’article de la semaine dernière, qu’en est-il des vestes ‘un bouton’ ? A priori, ce n’est pas un choix fort classique. L’un des rares éléments du vestiaire avec un bouton qui me vient à l’esprit est le smoking. Et ses dérivés / ou ancêtres, les vestons d’intérieurs, mais ceux-ci ont parfois une cordelette plutôt qu’un boutonnage.

Notons que les vestons ‘un bouton’ furent à la mode dans les années 30. Je me souviens d’un beau portrait de Maurice Ravel avec une telle veste, qui arborait en plus un bouton jumelle. Cela signifie en fait qu’il y a deux boutons au même endroit, un sur l’endroit (classique) et un sur l’envers. Et les deux pans de la veste se boutonnent en s’épousant et non en se chevauchant. A l’instar des jaquettes. Un petit truc amusant. La veste du célèbre compositeur présentait des revers en pointes, ce qui parait le plus logique. Un petit côté formel émane immédiatement d’une telle mise.

un boutonL’histoire nous donne donc quelques exemples. Elle nous apprend aussi que le vestiaire se dépouille, s’allège de plus en plus. Les vestons sont maintenant majoritairement deux boutons, donc le dernier – le plus bas – ne sert pas. Le pas est facile pour supprimer ce dernier. Le boutonnage d’une veste un bouton est donc égal à celui d’une veste deux boutons, seul le dernier ‘inutile’ disparait, sans modification de la hauteur de fermeture. C’est logique, le bouton principal étant vers la taille, c’est ici que se ferme le veston.

Alors pourquoi un deux boutons ? Je vais répondre d’abord, pour qui. Les hommes pas très grands peuvent admirablement porter le ‘un bouton’, de même que ceux qui sont corpulents. En associant cela avec une belle échancrure du V des revers, la silhouette est allongée. Je me souviens du blog d’un jeune homme asiatique vivant à NYC qui faisait systématiquement faire des vestes ‘un bouton’, y compris dans les tweeds. La question du registre se pose donc. Je n’en ai jamais eu encore, mais je me fais actuellement un costume bleu nuit avec un bouton. Et des revers classiques, sport. Pour essayer justement. J’ai été assez convaincu sur les clients qui voulait cela. Seulement, il ne faut pas en faire une règle absolue. La variété est souvent par parente de l’élégance.

Vous pouvez donc prendre le parti du formalisme et réserver cela pour les costumes de mariage ou du soir. Vous pouvez également trouver cela très sport, et l’utiliser sur des tweeds. Nous touchons ici à des questions de style très contemporaines. L’histoire ne nous dit pas grand chose. Il revient donc à chacun de se faire son idée…

Bon repos ce jour et bonne semaine. Julien Scavini.


Folie bleue

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J’écris aujourd’hui ce court article pour faire remarquer à quel point le bleu gagne du terrain dans le vestiaire masculin. Auparavant couleur exclusive de la ville – avec les gris – il gagne aujourd’hui du terrain, porté par l’art du sportswear.

Pour tout dire, sur les 4 costumes en livraison que j’ai devant les yeux au moment où j’écris ces lignes, 3 sont bleus. Un signe ! De plus en plus d’hommes choisissent cette couleur. Elle a l’avantage, même dans les teintes les plus sombres, d’être toujours plus lumineuse que les gris. Ceci dit, la profonde noirceur des anthracites est formidable aussi ! En flanelle, un blazer bleu marine possède ainsi une intensité remarquable.

Attention toutefois lors du choix d’un bleu marine, car ils ne paraissent pas tous fort bleu. Seulement, lorsque vous vous tenez sous un rayon de soleil – rare en ce moment – l’effet bleu puissant peut se présenter. On distingue trois bleus pour les costumes : marine, minuit, pétrole aux notes prunes (A-B-C).

Un autre bleu qui était très très employé, surtout en France est le bleu de chauffe, ou bleu de mécano, qui est la couleur officielle de la France dans les courses automobiles, d’où le nom de bleu France (D) ou bleu Bugatti. Il est assez difficile à décrire et à trouver. C’est une couleur particulièrement franche ! On pouvait trouver beaucoup de tenues de travail, sur des bases de vestes carrés à col Claudine, pour les ouvriers, dans des cotons ultra-lourds.

différents bleusLe bleu était donc plutôt une couleur de la ville, financière ou industrieuse, en opposition aux tonalités de loisir, plus teintées de marron.

Seulement voilà, le bleu a envahit ce segment, par l’intermédiaire du sportswear ! Tout est bleu maintenant. D’abord et avant tout en accompagnement de l’extraordinaire développement du jean, confectionné en toile denim teinte à l’indigo.

Si bien que tout est bleu de nos jours : chinos, pulls, vestes et mêmes souliers ! Les totals looks peuvent être plaisant à l’œil. Au delà, le bleu peut se porter été comme hiver. L’été, en complément de pièces beige/sable et de blanc, c’est le triptyque gagnant. L’hiver, en association avec le marron chocolat et le beige/kaki, c’est simple comme bonjour ! Le bleu marine se paye même le luxe d’aller à merveille avec le vert, une association piquante à l’œil, avec une vibration sans pareille !

bleu été hiverBref, une couleur versatile ! Et vous, comment aimez-vous le bleu ? Et lequel, marine, ciel, prune etc… ? Je n’ai volontairement pas fait d’illustration ce jour, pour vous laisser le choix des propositions. On va refaire un petit concours amusant :

- imaginons que vous soyez invités à une garden-partie semi-formelle, dans un jardin. Le thème de l’après midi estivale est : reflets de la piscine de Gatsby, tout de bleu vêtu. Quelles pièces choisissez vous ? Comment les mariez-vous ? Décrivez moi la tenue, rapidement, de la tête aux pieds, je dessinerai une dizaine de figurines correspondantes. On va constater l’état d’esprit sportwear du moment ;). Et pas forcément complètement bleu, mariez les tons si vous souhaitez.

A la semaine prochaine. Julien Scavini.


Folie bleue / résultats

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Finalement, je crée ce nouveau post en réponse au précédent qui annonçait la couleur ! Voici donc les résultats complétement dessinés de vos propositions.  Je n’ai pas pu toutes les retenir, surtout les dernières arrivées en retard. J’ai parfois été obligé d’imaginer les formes des vestes, les descriptions étant partielles. J’espère ne pas avoir trahi vos idées. Chaque figurine possède une lettre. Écrivez en commentaire quelle lettre vous préférez et celle qui aura le plus de vote sera élue tenue ‘folie bleu’ officielle ;)

 cc1

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cc3

cc4

Que le meilleur gagne ! Julien Scavini.


Folie bleue, verdict !

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Voici donc le verdict des deux semaines de concours ! Vous m’avez forcé à en dessiner en quantité impressionnante ! Je ne pensais pas à l’origine que cela prendrait une telle ampleur, mais c’est bien. Nous constatons une belle variété dans l’ensemble, des propositions très différentes il est vrai, des plus habillées aux plus jeunes. Je n’avais peut-être pas assez explicité l’occasion de cette fête. La prochaine fois, j’essaierai d’être plus précis dans la formulation. Car j’ai lu dans les commentaires (excusez moi, je n’ai pas toujours le temps de les lire d’une semaine à l’autre) des interrogations à propos du terme semi-formel. Ceci dit, cela vous pousse dans des retranchements très divers. Le blazer est quand même le roi et le pantalon blanc le prince des réponses.

Donc, en tête vient la figurine B avec 9 suffrages ! Un classique proposé par le lecteur D de R, dont l’intitulé était le suivant : mocassins en cuir grainé châtaigne, chaussettes marrons, chino blanc, ceinture en cuir châtaigne ou bretelles bleu ciel, blazer droit marine, chemise blanche à chevrons, boutons de manchette en cuir brun, pochette et papillon rayés blanc/bleu ciel et un panama blanc! Comme pour un match de polo où des courses finalement…

Viennent ensuite les propositions H (proposée par Quentin avec 6 votes) et ex-aequo E / M et P. Pour ma part, j’avais un petit faible pour la I, mais difficile d’avoir une veste en pied de poule lavande dans sa penderie !

Enfin, pour clore ce chapitre, je vous propose ma réflexion sur le sujet :

verdict concours

Un blazer en natté très aéré marron un peu soyeux, avec un pantalon en toile bleu pétrole.

Une chemise d’un bleu très pâle, une cravate en shantung de soie, entre le gris et le bleu et une pochette blanche.

Des chukkas en veaux-velours et un panama trilby.

Bonne semaine. Julien Scavini


La veste comme un pull

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 Si j’aime m’habiller – et je pense vous aussi chers lecteurs – de manière classique, c’est à dire en costume ou en veste pantalon, avec des souliers classiques également, en cuir, il n’en est pas de même pour nombre de jeunes gens. Je prête une grande attention dans le métro, dans la rue, à la façon dont s’habillent les adolescents.

Et j’ai remarqué la présence en force d’un nouveau type de veste qu’un ami appelle la ‘swacket’, soit le mélange du sweat et de la jacket. Vous voyez très certainement de quoi je veux parler : cette fameuse veste vendue dans la grande distribution (zara, célio et consort) et réalisée en molleton de coton. Complètement déstructurée, elle est la mollesse par excellence.

Un fait est notable à ce propos, elle est courte. Même souvent un peu plus courte que la plupart des vraies vestes ‘ras-de-pet’ vendues dans le commerce maintenant. Celle-ci est courte comme un pull ! En fait, cette veste est un pull avec des poches. Car rares sont les jeunes qui portent des vestes à la manière de papa. Normal me direz vous. Mais ici, nous sommes un cran plus loin. Le vêtement devient de plus en plus ‘facile’.

Lors du dernier défilé de mode organisé par Hackett pour présenter sa collection printemps / été 2014, j’ai noté la présence de vestes du même esprit. Celles-ci prenaient l’apparence de blazers de régate, deux boutons et gansés. Le tissu, certainement une cotonnade, est mou. Et surtout, détail de style intéressant, le col est châle. Ce n’est pas la première fois que ce col apparaît sur les podiums, mais c’est la première fois – à ce que je sais – qu’il apparaît chez une marque ‘classique’.

veste col châleLa marque Gap est une coutumière des blousons et autres coupe-vent en col châle. C’est aussi un élément de style des marques d’urban-sportwear. Car relevé, ce col protège le cou – autant qu’une veste à col classique – mais mieux, il ne présente pas de faiblesse structurelle au niveau du cran de revers. Car un col à cran n’est pas tellement fait pour se relever. Il est fragile au niveau du cran. Une veste Yves Saint Laurent m’avait d’ailleurs beaucoup marqué il y a quelques mois, elle était en molleton éponge (celui du serviette de plage) et ressemblait un peu à une veste d’intérieur.

Ces deux idées : col châle et veste en molleton, sont représentatives de l’orientation du vestiaire masculin. Décontraction et souplesse ! C’est une voie qui je pense aura tendance à s’amplifier dans les années à venir.

Dans le même temps, un grand industriel de retour du Pitti Uomo me disait la semaine dernière avoir remarqué l’écrasante présence des pantalons. Et pas n’importe lesquels : ceux en coton ou en laine légère, colorés, d’esprit décontracté, mais avec une foule de détails sartoriaux : surpiqures tailleur, doublures colorées, V d’aisance, etc… Les hommes en ont marre du jean apparemment. Tant mieux. L’évolution est donc dans les deux sens. Plus de décontraction, mais recherche d’un peu d’élégance. La mode se fait ainsi, deux pas en avant, un pas en arrière. Attendons et voyons comme disent les anglais.

Bonne semaine. Julien Scavini


Les formes du croisé

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Deux grandes catégories permettent de prime abord de classer les vestes : forme droite ou croisée. Si nous étudions ici très souvent la forme droite, qui peut elle-même se décomposer en plusieurs catégories suivant le nombre de boutons, la forme croisée se fait en revanche plus rare dans les colonnes de Stiff Collar.  L’occasion d’y jeter un coup d’œil cet après midi, alors que l’été s’annonce.

La forme croisée revient à la mode ! Il suffit pour s’en convaincre de regarder les photos du Pitti Uomo, où quantité de messieurs vont faire les beaux, en croisé, par 30°c. La forme croisée en elle-même est difficilement datable. Il semblerait qu’elle soit plus militaire que civile, et peut-être même plus marine que terrestre. Les cabans des marins avaient un boutonnage double, pour permettre de croiser le veston – ou le caban – suivant le vent, de bâbord ou de tribord.  En dehors de cela, on note vers 1840 quelques fracs et riding coat croisés en Angleterre, mais certainement la forme est elle plus ancienne.

Quoiqu’il en soit, elle nous est arrivée, surtout comme veste de costume un peu formel, popularisé dans les années 30. C’est maintenant l’essence même du costume anglais, le trois pièces s’étant fait damer le pion. Ceci dit, notons qu’il est tout à fait correct, du point de vue ancien, de porter un gilet sous un croisé. Le gilet est droit alors. Car la veste croisée peut se porter ouverte en intérieur. Regardez le Prince Charles fait très bien cela. Si le croisé est bien coupé, c’est à dire pas trop ample comme il était commun de le voir dans les années 90, lorsqu’il est porté ouvert, les pans ne s’évasent pas trop. Au contraire, cela donne un certain air de décontraction et d’aisance. Un peu trop de tissu n’a jamais tué personne.

Dans le détail, le croisé se caractérise par son boutonnage symétrique et la présence de boutons factices sur le devant. Il doit aussi avoir des revers à cran pointus. C’est comme ça. La veste croisée à cran sport est une hérésie ; ‘ça n’existe pas’ dirait simplement For The Discerning Few ! Mais The Kooples le fait, que voulez-vous.  On peut également trouver le col châle sur le croisé, surtout sur les vestons d’intérieur. La largeur des revers de même que la forme (plus ou moins pointue) sont sujets à caution et aux effets de la mode. Disons que classiquement, le revers est un peu large, 9 à 11cm suivant les personnes. Après, il peut être beaucoup plus généreux, ou au contraire étriqué, suivant les goût.

the double breastedAutre petit détail de style, le croisé ne possède normalement pas de rabats aux poches. J’ai essayé les deux, je préfère maintenant sans rabats. C’est plus chic et cela correspond mieux à cette forme, à l’instar là encore, du Prince Charles. Aussi, le croisé a toujours deux fentes dans le dos, jamais une, quelque fois aucune.

Enfin, le système de boutonnage peut suivre plusieurs schémas. L’archi classique est appelé 6 x 2, et présente un carré de quatre boutons plus deux plus haut décoratifs. Le 4 x 2 est la variante d’été, par exemple avec une poche plaquée de poitrine empêchant le positionnement des deux boutons décoratifs en haut. En fait, cette nomenclature de déchiffre comme suit : d’abord de nombre de boutons visibles (hors bouton de rappel intérieur) fois le nombre de boutonnières visibles (hors donc boutonnière de rappel intérieure).

Autre forme plutôt populaire pour les croisés du soir ou ceux très décontractés, le 4 x 1 se boutonne comme une veste un bouton, avec une croisure assez basse, ouvrant sur une large échancrure et de beaux revers. Autre dérivé, le 6 x1 est l’essence même du croisé des années 80 et 90. A utiliser avec modération.

Enfin, les formes militaires peuvent présenter des variantes 6 x 3 ou 8 x 4, aucun bouton n’étant décoratif. Ces formes se retrouvent sporadiquement dans les collections de prêt à porter, mais c’est très habillé ! A vous de choisir votre forme !

Bonne semaine, Julien Scavini


Comment s’habiller l’été ?

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Ça y’est, les beaux jours sont arrivés (touchons tous du bois). Et avec eux, la même question revient d’année en année, que mettre par de telles chaleurs ? Question aussi lancinante que le temps pousse à la langueur ! Évidemment, si vous travaillez, un ou deux costumes très fins et un peu amples peuvent faire l’affaire. La plupart des magazines de mode masculine proposent des silhouettes vêtues de blanc, parfois même de trois pièces. Qui peut supporter le trois pièces ces temps-ci ?

La laine reste-t-elle la matière idéale ? Oui en ce qui concerne le haut du corps, la veste. Car rien n’est plus fin que celle-ci. En revanche, pour le pantalon, la question se pose ardemment. Car chaleur dit transpiration dit nettoyage incessant. Et il faut reconnaitre qu’un pantalon en laine, si fine soit-elle, ne sera peut-être pas le plus idéal, ne passant pas vraiment à la machine. Le pantalon en coton apparait dès lors comme le choix de la raison. Seulement le coton a un défaut, il n’est jamais tellement net, finissant toujours par froissé et ayant souvent l’aspect de carton plié. Mais il est quand même possible d’en trouver de bon poids. 280gr parait un minimum en coton, alors que 230gr peut être idéal dans de la laine.

blazer d'étéPour la veste, il faut choisir une laine nattée. C’est à dire ayant été tissée de manière lâche, souple, pour laisser passer l’air. Il en existe d’une multitude de poids et de couleurs. La grande famille des laines d’été est appelée ‘laines froides’. Parfois, un petite dose de mohair rendra la veste moins froissable, elle sera parfois appelée alpagua, bien que cela ne soit pas tout à fait exact. Certains mélanges avec du lin ou de la soie peuvent se révéler par ailleurs magnifiques.

Vous pouvez donc opter pour un costume bleu marine très fin, ou le même bleu marine à rayures tennis fines. La veste pourra être portée seule, ce qui vous fera une tenue supplémentaire. Sinon, le basique impératif à dénicher est le blazer en natté aérien et non-doublé, que vous compléterez toujours facilement avec un chino de coton clair ou un pantalon de laine froide gris. En complément, un veston sport dans une belle toile de laine, de couleur bronze, va s’avérer être passe-partout. Ou également une veste en tissu Solaro, dont Parisian Gentleman nous parle cette semaine. Notons aussi qu’un costume de coton ou de laine légère couleur mastic, caramel ou beige, sera d’un grand secours, allant toujours bien avec les souliers marrons et pouvant être dépareillé. Car le costume blanc, encore un fois, ce n’est pas un basique, bien au contraire, c’est une gageure à bien mettre en scène !

Bonne semaine, Julien Scavini



Loro Piana, dernière minute !

STIFF COLLAR PASSE LE MILLION !!

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Et voilà,

plus ou moins 3 ans après la création du blog, nous venons de passer le million de visites ! Un grand jour ! Merci à toutes et à tous !

Bel été. Julien Scavini

Capture d’écran 2013-07-12 à 14.07.02


Bonnes vacances !

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Les chaleurs rendant le travail plus lent et plus compliqué, et ayant encore pas mal de livraisons à assurer d’ici le début août, Stiff Collar prend aujourd’hui quelques congés mérités ! Cela me permettra aussi de mener à bien des travaux dans mon échoppe. Je vous souhaite donc un très bel été, studieux ou reposant suivant votre programme. Vers le 15 août, je publierai certainement quelques figurines, comme je le faisais auparavant. D’ici là, profitez bien de l’été ;)

cyrille

A tous, et très amicalement, bel été !

JULIEN SCAVINI


Interview de Hugo Jacomet par Bonne Gueule

Le dessinateur Delius

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Cela fait quelques temps que je connais son travail, pour autant je n’avais jamais pensé à vous le présenter : Delius, dessinateur ligne clair de grand talent, qui en plus aime l’architecture années 30 :

Jacqueline Delubac et Marcel L’Herbier Villa Cavrois 1939. Dessin original au trait.

 

Admirez sur son blog son travail,

et sur cet autre blog, découvrez son parcours !


C’est la rentrée !

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Et nous y voilà, retour de vacances, retour à la ville, retour au travail. Il faut bien ! J’ai retrouvé dès ce matin mes clients dans une boutique refaite à neuf et bien plus spacieuse. Je vous souhaite à tous, un bon retour.

J’avais évoqué la possibilité de réaliser une série de figurines cet été. Très absorbé par d’autres projets, un en particulier dont vous verrez le fruit en 2014, je n’ai pu le faire. Mais l’esquisse ayant été réalisée, j’ai fini l’ensemble et les ai gardé pour la rentrée. Ainsi, toute cette semaine, j’en publierai une. De quoi rendre le retour au travail plus doux ?

Le thème est simple, deux messieurs rentrent après leurs vacances. A chaque fois d’un lieu différent, avec la tenue correspondante à l’idée du lieu en question. J’ai aussi réalisé à chaque fois une variation de style au trait blanc. Apparue par accident sur Photoshop, j’ai trouvé le résultat assez enthousiasmant, car le trait blanc rend les textures plus visibles. Avez-vous une préférence ?

Lundi : Harold et Aleister rentrent de Nantucket, aux États-Unis. Veste croisée et pantalon dépareillé, de lin lourd pour le premier, costume en seersucker pour le second. Chemises et cravates coordonnées.

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Mardi : Aleister et Harold rentrent du Landemer, dans le Cotentin. Vestes de tweed à carreaux et pantalons en whipcord, confortable et pratique !

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Mercredi : Aleister et Harold rentrent de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville. Ensembles légers, plus ou moins courts, de lin, de coton et de lin et soie ; légers foulards imprimés en soie pour le cou.

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Jeudi : Harold et Aleister rentrent d’Amalfi, sur la côte Amalfitaine, au sud de Naples. Veste lin et soie, pantalon de fresco léger pour le premier, veste croisé laine et coton avec bermuda, un peu outré, mais comme une caricature amicale des italiens ;) . Jolies cravates, pochette ou fleurette pour compléter.

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Par ailleurs, vous pouvez enfin trouver mon article sur le blazer dans le magazine Monsieur de ce mois-ci, avec un texte un peu modifié sans mon accord, mais bon, c’est toujours ça !

A demain, Julien Scavini


L’habit noir, d’origine française ?

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Chers amis, pour recommencer l’année, je vous propose une synthèse d’une partie du livre Les habits du pouvoir, Une histoire mondiale du costume d’apparat, de Dominique et François Gaulme, paru récemment aux éditions Flammarion. Le sujet du jour est donc un résumé du chapitre V, consacré à Philippe Le Bon et dont j’ai trouvé le sujet passionnant, permettez-moi de vous en faire profiter. Il traite de l’adoption du noir, un sujet récurent de e blog  ;)

L’adoption du noir à la cour de France remonterait à l’assassinat de Jean Sans Peur au pont de Montereau, en 1419. Initialement, il devait s’agir d’une rencontre entre Jean Sans Peur, duc de Bourgogne et chef de file des Bourguignons et le dauphin, futur Charles VII, du parti des Armagnacs. Le but ultime de la rencontre est de sceller une alliance pour bouter les anglais hors de France et mettre fin à la guerre de cent an. Mais l’atmosphère est tendue et l’orage éclate, Jean Sans Peur finit transpercé de multiples coups de lame.

"Ne pouvant venger ce meurtre immédiatement, son fils unique, Philippe (futur Philippe III, duc de Bourgogne  dit Philippe le Bon, ndlr), vingt trois ans, décide alors d’adopter pour lui-même et les gens de sa maison un deuil qui ne finira jamais". Page 78.

Ainsi, aux funérailles de celui-ci, tout fut recouvert ou peint en noir, avec de simple rehausses et broderies d’or, à l’image des deux mille fanions avec étendards ou des fauteuils de sa voiture. Ceci avait pour but de bien signifier au nouveau pouvoir bourguignon son refus d’oublier.

Dans le même temps, l’époque voit un bouleversement profond de la mode, en particulier masculine. En effet, le costume dit ‘ancien’ commence à disparaitre. Il s’agit de la robe longue, unisexe qui est caractéristique des dignitaires depuis Consantin, donc vers l’an 700. Ce vêtement est remplacé par le pourpoint, bien plus court, lacé et près du corps, qui permet plus de mouvements. Inspiré des tenues militaires, il connait un succès grandissant, surtout pour la chasse. Dans le même temps, l’usage des couleurs se modifie. Notons que dès le XIIème siècle, l’église a condamné et interdit au clergé les étoffes trop luxueuses, interdisant par exemple le rouge et le vert, "qui ont fait la gloire de Byzance." Par exemple, le roi Saint Louis pour son départ en croisade en 1248, change ses vêtements, comme le relate Tillemont : "Depuis qu’il fut parti de Paris, il n’usa plus d’habits ni de fourrures d’écarlate, de vert ou d’autre couleur éclatante [...] il voulut toujours être habillé fort simplement de bleu et de pers, de camelot ou de noir brunette ou de soie noire".

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Le bleu notamment devient couleur royale comme il est possible de le lire dans Les Très Riches Heures du Duc de Berry. A contrario, le duc de Bourgogne lui, ne quitte plus le noir, un noir qui depuis l’époque romaine est associé au deuil, aux maladies ou à la guerre. Fait intéressant, le Prince Philippe Le Bon possède les Flandres. Ses vêtements noirs sont donc loin d’être de simples robes de bures, mais sont au contraire d’une beauté et d’une richesse extraordinaire. Les teinturiers flamands vont ainsi développer un savoir faire unique à partir de la noix de galle pour produire de "très beaux noirs, solides et brillants". Et cette mode va déferler sur toute l’Europe.

D’une grande intelligence et bonté d’âme (d’où son surnom de Philippe Le Bon), le duc de Bourgogne va influencer beaucoup d’aristocrates européens. C’est aussi lui qui crée le très prestigieux ordre de La Toison d’Or. La tradition du noir se perpétue ainsi, notamment jusqu’à son arrière arrière petit fils, Charles Quint. En Espagne, le fils de ce dernier Philippe II trouve un terreau encore plus favorable à l’adoption du noir de cour grâce à l’importance de la foi Catholique. Cette mode du sombre finira par arriver – ou revenir – en France sous Henri II, fils de François Ier.

Ainsi, "à l’époque de la Renaissance, la haute société, riches marchands, citoyens en vue, banquiers juifs, tous finissent par endosser le noir, synonyme de raffinement et d’éminence sociale." Ainsi, la cours des Ducs de Bourgogne essaima le noir, dans un subtil mélange de mode et de religiosité. Cela est allé jusqu’à la décoration d’intérieur, avec le travail du marbre noir de Dinant ou encore l’ornementation des livres. Les auteurs de l’ouvrage,  Dominique et François Gaulme, rapportent même un extrait de Hamlet, dont le père a été assassiné comme le fut Jean Sans Peur :

This not alone my inky cloak, good mother,

Nor customary suits of solmn black,

Ce n’est pas seulement mon manteau d’encre, bonne mère,

Ni ce costume de noir solennel,          

Captivant, n’est-il pas ? A la semaine prochaine, Julien Scavini



Le langage des fleurs

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Un client me demandait récemment, dans un esprit ancien régime ou pré-moderne, s’il serait possible de mélanger une veste noire avec un pantalon chamois ou crème et d’autres vêtements aux teintes plus campagnes. Les illustrations ci-dessous, prises dans Des Modes et Des Hommes, illustrent cette idée. Comme vous le savez, je suis toujours très intéressé par ces questions de l’alliance de l’héritage et de l’innovation. Quelques instants de réflexions nous furent nécessaire pour arriver à la conclusion que cela n’allait pas tellement de soit. Ce n’est pas tellement le noir, car comme évoqué la semaine dernière, il peut y en avoir de beaux. Mais plutôt pour le mélange curieux de noir et de marron (et de ses dérivés).

DESMODESDESHOMMES

Le début du siècle précédent a consacré certains usages, par exemple que la ville est plutôt le domaine du noir, du gris et du bleu et que la campagne s’accommode mieux du marron, du vert et du rouille. Une dialectique simple et inspirée : la ville, c’est le béton et le bitume, la campagne, la boue et les feuilles.

Pour autant, cette dissociation doit-elle encore avoir cours de nos jours ? C’est l’éternel question, le débat sans fin chez les élégants. Ceci dit, à voir les vitrines de The Kooples ou De Fursac, il semblerait que la question – au moins pour la masse – soit tranchée : noir en ville. Et justement, les élégants dans tout cela. Visiblement, l’heure est à l’hybridation. Les Italiens ont posé le sujet sur la table, avec des réponses assez magistrales. Le Français n’est pas loin derrière. Les mocassins patinés de marron de Berluti en sont presque un indice évident. Je me souviens également d’un édito du catalogue Arnys qui traitait du même sujet.

Du coup, notre conversation en revenait au point de départ, et pourquoi pas mélanger du marron et du noir…

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Le fil de la discussion mêlé au catalogue Arnys ouvert sur la table de l’atelier me fit émettre une hypothèse. Si l’on admet que les couleurs de la nature peuvent s’allier au noir, reste à savoir lesquelles. Fushia par exemple ? noir semble plus logique. Orangé éteint ? marron peut-être ? Disons qu’il y aurait d’un côté les couleurs fortes, voyantes, pétantes et de l’autre celles éteintes, poudrées, vieillies.

En discutant, nous avons donc émis ce presque postulat : les couleurs fortes irait avec le noir, les couleurs faibles, avec le marron. Et encore plus précisément, les couleurs des fleurs s’associeraient avec le noir (ou gris) et celles des arbres (feuilles ou tronc) avec le marron. Ainsi, cela crée une règle simple. Si ce pull est d’une couleur très vive, carmin, aussi irait-il mieux avec un pantalon sombre, pour trancher, question de contraste, alors que le même pull, légèrement rouille assombri, irait mieux avec une moleskine marron, question de tonalité.

Évidemment, cette règle n’en est pas une et ne représente pas une absolue vérité, on pourrait argumenter l’exact inverse. Mais cela crée une base amusante : fleur ou arbre ? Vigueur de l’instantané, du passager ou douceur du permanent ? Ou comment Extraire l’éternel du passager. A méditer.

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Bonne semaine, Julien Scavini


Tenue de marié / et de tous les jours

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Un lecteur m’écrivait récemment pour avoir des précisions sur les tenues de marié réutilisable par la suite. Car évidemment, la jaquette n’est pas le vêtement le plus versatile. La mienne dort sagement dans la penderie depuis des mois et pour encore de longs mois. La jaquette c’est beau, mais en effet, c’est assez peu pratique au bureau ou dans le bus.

Comment faire alors ? J’ai quelque fois eu à traiter cette question avec des clients. Voici quelques pistes. En général, la solution se présente parmi d’autres solutions, pas de bonne ni de mauvaise. Et du coup, une bonne décision :

1- ne doit jamais être prise avant une analyse rationnelle et approfondie de la question (ICI :) )

2- suppose un choix entre des solutions différentes.

Premièrement la couleur. Suivant votre goût, le bleu marine et le gris sont de bonnes réponses. Le bleu marine a l’avantage d’être toujours plus lumineux que le gris, à tonalité identique. Dans les gris, ils sont tous bons. Seulement, l’anthracite sera peut-être plus formel. Un gris moyen pourrait être indiqué pour l’été. Attention toutefois au gris trop clair car vous seriez pâle sur la photo de mariage en noir et blanc. Il faut quelque chose qui tranche visuellement du blanc de la mariée.

Deuxièmement, costume 2 pièces ou 3 pièces ? Encore une fois, question de goût. Notons seulement que si la veste est assez belle, avec un revers particulier par exemple et que le mariage se tient l’été, le gilet peut être abandonné. Si la veste est plus sobre, alors un gilet ira très bien.

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Continuons sur ce sujet. La veste doit-elle avoir un, deux ou trois boutons ? La encore, il n’existe pas de solution claire et votre avis seul comptera. J’émettrai juste qu’une veste deux – voire un bouton à l’instar de la jaquette – dégagera plus de place pour le gilet et/ou la cravate.

Le gilet donc. Vous pouvez le choisir du même tissu que le costume. Le résultat est un vrai trois pièces. Vous pourrez réutiliser le gilet l’hiver au travail ou dans le cadre de soirée ‘habillée’ par exemple. L’autre solution est le gilet dépareillé. Croisé ou droit, là encore, question de choix, il peut être réalisé dans un tissu différent ou seulement plus clair. Par exemple pour un client, j’ai réalisé en complément d’un costume gris moyen un gilet dans un fine laine bleu ciel rayée blanc. L’effet était très réussi. Vous pourriez également opter pour un gilet de lin lilas ou plus osé, un gilet en soie avec des motifs stylisés. Ce gilet dépareillé sera la pièce phare du costume. Certes vous ne pourrez pas le remettre facilement, mais il restera comme l’empreinte de votre tenue, un petit reliquat au fond pas très couteux.

Si l’on étudie d’autres petits détails, il y a la question du revers de la veste. Le cran sport est évidemment le plus répandu et tout va avec. Mais un beau col à pointes peut aussi donner du cacher à une tenue, surtout si vous ne portez pas de gilet. Comme sur l’illustration, un costume bleu marine à col pointe avec une belle chemise bleu très pâle et une fleur à la boutonnière (fleur que les témoins et pères peuvent aussi arborer, pour unifier la cérémonie) peut être très sobre. Les poches peuvent être horizontales ou légèrement penchés, qu’importe la encore.

Enfin, le pantalon de ce costume n’arborera pas de revers et les souliers seront noirs, surtout ! J’espère que cela vous aidera.

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Bonne semaine, Julien Scavini


Exceptionnel ! Vente de souliers d’occasion (MàJ)

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Chers lecteurs, bonjour.

Un de mes clients souhaitant se départir d’une partie de sa collection de souliers, il m’a proposé de l’exposer dans la boutique. Je vous propose les photos des modèles. Du très beau. Deux jeunes clients doivent également m’apporter prochainement – avec la même optique – une paire de Weston et un autre de Corthay. Les prix sont alléchants pour de telles pièces (200 à 500 sauf une Dimitri Gomez GM à 900), elles sont en bon état, souvent avec patin et toujours avec embauchoir. Venez les voir !

Derby bi-matière, Ralph Lauren par Edward Green, 10, 300€ :

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Richelieu Crockett & Jones par Dimitri Gomez, sans pointure, 500€ :

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Derby Aubercy, 8 1/2 E, 500€ :

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Richelieu Hartwood par Stephanobi, 9 1/2, 200€ :

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Richelieu Aubercy, 9E, 500€ :

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Derby Crockett & Jones par Dimitri Gomez, sans pointure, 900€ :

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Arca, de Corthay, 10, 500€ :

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Il y a également une autre paire de richelieu Aubercy, 500€ :

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Derby Weston, 8C, 300€ :

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Mocassin Berluti, 9, 400€ :

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A très vite. Julien Scavini


Deuxième lot (MàJ)

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Comme convenu, d’autres clients m’ont déposé :

- une paire de Corthay bi-matière forme Odéon, taille 7 (40,5), presque neuve, patin caoutchouc et fer encastré, avec embauchoir. 650€ à débattre :

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- une paire de Crockett et Jones, bon état, taille 7, quasi neuve, patin et fer, avec embauchoir. 300€ à débattre :

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En exposition, 50 bld de La Tour-Maubourg, 75007 Paris. Julien Scavini


Elles sont arrivées !

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Les cravates pour l’hiver, 7 plis non-doublées sont arrivées. Elles sont en laine, avec des imprimés ‘ancient madder’, 9/9,5 cm de large. Des coloris à couper le souffle. Hélas peu d’exemplaires disponibles, à cause de la rareté de la matière ! 90€ l’unité, prix d’ami ;)

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